Les idées reçues sur la vape et les dangers sur la santé

SOMMAIRE

"La Vape est tout aussi nocive pour la santé que la cigarette traditionnelle"

Ceci est totalement faux. Pourquoi ?

La vape est née dans les années 2012, nous disposons donc de plus de 10 ans de recul sur ce mode de sevrage tabagique. De nombreuses études ont été publiées au fur et à mesure des années, dont l’étude réalisée en 2015 par Public Health England qui est un organisme de santé public britannique. La vape est 95% moins nocive que le tabagisme. Les professeurs Ann McNeill et Peter Hajek, à l’origine de cette étude, ont conclu “Selon les preuves disponibles actuellement, il ne fait aucun doute que les fumeurs qui passent au vapotage réduisent considérablement les risques pour la santé”.

"On ne sait pas ce que contient un e-liquide"

Comme vous le savez, la cigarette traditionnelle contient de nombreuses substances dangereuses pour la santé (près de 2500 avant combustion) tel que le goudron, le monoxyde de carbone, les gaz irritants par exemple qu’on ne retrouve pas dans la vape.

Pour rappel, un liquide est composé à 90% de propylène glycol (PG), de glycérine végétale (VG) ou végétol, de 3 à 10% d’arômes (pour le goût) et de 0 à 2% de nicotine. Certains liquides peuvent également contenir de l’alcool éthylique (0 à 5%) et de l’eau déminéralisée (0 à 5%) ou des additifs à très petites doses. Si vous avez un doute concernant la composition de tel ou tel e-liquides, n’hésitez pas à consulter notre guideE-liquides et nicotine : le guide d’aide pour tout comprendre” ou les fiches de sécurité (FDS) présentes sur chacune de nos fiches produits e-liquides et concentrés DIY.

De plus, depuis quelques années chez nos voisins français, des certifications/normes ont vu le jour concernant les produits de vapotage comme la certification Afnor (Association française de normalisation composée de professionnels de la santé, de consommateurs et de la Fivape). Cette norme précise les exigences générales en matière de sécurité, d’information et de conditionnement pour les produits type e-liquides. Elle garantit également l’absence de substances pouvant être considérées comme dangereuses.

Il existe d’autres normes mises en vigueur telles que la norme ISO 9001, la norme NF V 01-006 et la certification HACCP.

  • La norme ISO 9001 permet de s’assurer que le processus de fabrication est irréprochable (préservation de l’environnement, RH, production, ingrédients…) ce qui est un vrai gage de qualité d’un liquide.
  • La norme NF V 01-006 et la certification HACCP : norme qui permet la “prévention, l’élimination ou la réduction à un niveau acceptable de tout danger biologique, physique, chimique ou allergène.”

En plus de ces certifications, les fabricants d’e-liquides doivent obligatoirement fournir la composition de leurs produits plusieurs mois à l’avance à 3 organismes : TPD, ANSES et INRS.

"Vaper fait tousser, c'est une preuve que c'est nocif pour la santé"

Beaucoup de fumeurs ayant essayé la cigarette électronique vous le diront. Une quinte de toux est souvent associée au fait que les cigarettes électroniques sont mauvaises pour votre santé et c’est souvent un facteur d’arrêt total de la cigarette électronique sans même prendre en compte tous leurs bénéfices.

En effet, il est possible que vous toussiez dans vos premiers jours et/ou semaines selon votre profil de fumeur. Mais alors pourquoi ?

Comme expliqué précédemment, la cigarette classique est composée de plusieurs substances chimiques dont de l'ammoniac et des agents anesthésiants ajoutés. Ces substances irritantes ont pour conséquences de provoquer chez le fumeur des microlésions dans la gorge et dans les poumons. Ceci est un premier facteur de toux ne venant aucunement de votre e-cig.

Le deuxième facteur, est le fait qu’il existe une différence entre la façon de vapoter et de fumer. Un fumeur aura tendance à inhaler de courtes bouffées, intenses., alors qu’un vapoteur des bouffées douces et lentes. Un fumeur ayant adopté des habitudes de consommation, il peut être compliqué pour lui de s’adapter à cette nouvelle méthode au début et cela peut provoquer une toux.

Le troisième facteur, est que la combustion est une “fumée” sèche alors que la vaporisation est une vapeur humide. Il faut comprendre que votre larynx est habitué à quelque chose et lorsque vous “découvrez” dans le monde de la vape, celui-ci découvre de nouvelles sensations… Qui n’a jamais toussé lors de sa première clope volée dans le paquet de ses parents ? Afin de remédier à cette magnifique quinte de toux lors de votre première vaporisation, nous vous conseillons d’inhaler doucement et longtemps le temps que votre larynx se familiarise avec ce changement.

Enfin, le dernier facteur pouvant expliquer une quinte de toux est le propylène glycol contenu dans un liquide. En effet, ce dernier a la propriété de favoriser le hit avec la nicotine.. Certaines personnes ne le supportent d’ailleurs pas. Le végétol est dans ces cas-là une bonne alternative au propylène glycol. Si nous pouvons vous donner un autre conseil, hydratez-vous très régulièrement dans vos débuts (mais aussi par la suite) pour contrer cet effet d'assèchement de la gorge.

Vous pouvez retrouver plus de détails sur le propylène glycol, la glycérine végétale ou le végétol sur le guide “Comment choisir le bon ratio PG VG pour un liquide ?

"Vaper augmente le risque de maladies cardiovasculaire, de cancer et de pneumonies"

Cette idée reçue soulève la question : la vape est-elle dangereuse pour la santé ? Et la nicotine alors ?

Concernant les maladies cardiovasculaires ou les infections, la vape est au contraire un allié face au fléau de la cigarette traditionnelle.

Vous avez certainement déjà entendu dire que la cigarette électronique était tout aussi cancérigène que la cigarette classique. Et bien, rassurez-vous, ce n’est bel et bien qu’une idée reçue La nicotine contenue dans les produits du vapotage n’est pas cancérigène, elle est addictive. C’est pour cela que si vous ne fumez pas, ne vapotez pas.

La fumée de cigarette est composée de goudron qui résulte du mélange de centaines de substances chimiques créé par le phénomène de combustion du tabac. Ces substances sont, pour la plupart, cancérigènes et chaque année de nouvelles substances les rejoignent. Le tabac est une des principales causes de cancers selon les médecins qui sont unanimes. La cigarette électronique, elle, ne subit pas de combustion, donc ne délivre pas de substances chimiques telles que le goudron ou le monoxyde de carbone. Les liquides sont comme expliqués précédemment soumis à des tests en laboratoire pour s’assurer qu’aucunes substances ne soient dangereuses pour la santé.

Concernant la nicotine maintenant, elle n’est pas classée comme substance cancérigène. Certes elle peut accélérer la fréquence cardiaque, mais que très légèrement, comme la caféine par exemple. Elle est présente dans la cigarette comme dans la vape, mais aux doses inhalées, elle ne peut pas être considérée comme toxique. D’ailleurs la nicotine est présente dans le tabac à son état naturel mais aussi dans certains légumes !

Le seul “danger” que peut provoquer la nicotine, c'est lorsqu’elle est “mal dosée”. Un surdosage peut entraîner des symptômes comme des maux de têtes, des nausées ou des palpitations et au contraire, un sous-dosage peut entraîner une sensation de manque, une surconsommation de e-liquide et de consommable C’est pour cela qu’il est très important de bien choisir ton taux de nicotine en fonction de son profil fumeur avant d’entamer son sevrage tabagique. Si vous voulez en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez consulter notre guide “Bien choisir son taux de nicotine”.

"On n'a pas assez de recul sur la vape, et il n'y a pas d'études sérieuses sur le sujet"

Cette idée reçue peut porter à débati. À l’heure actuelle, il y a bel et bien des études sérieuses menées par des professionnels de la santé sur le sujet. La plupart d’entre elles affirment que la cigarette électronique est un excellent moyen de sevrage tabagique et qu’elle est un substitut nicotinique efficace.

Concernant le recul que l’on a sur le sujet, il est vrai que la cigarette électronique est encore jeune, étant reconnue et populaire depuis une dizaine d’années. On peut donc émettre un doute et se demander quels seront les effets à long terme. Même si ceux-ci ne sont pas démontrés à 100 %, il est bon de savoir que de nombreux vapoteurs vapant depuis plusieurs années, n'ont déploré aucune incidence directe sur leur santé et la cigarette électronique n’est pas à l’origine d’un problème de santé public comme le tabac. Une chose est sûre, aujourd’hui aucune étude n'appuie le fait que la cigarette électronique aurait des effets néfastes sur la santé.

Nous rappelons également que la cigarette électronique n’est pas destinée à des personnes non-fumeuses et que même s’il est mieux de ne rien inhaler, elle reste un moyen efficace de lutte contre le tabagisme.

"La vape peut affecter mon entourage"

Cette idée reçue est fausse. Pourquoi ?

A contrario du tabagisme passif, il n’existe pas de vapotage passif. Cela étant dû au fait que la vapeur ne contient pas de nicotine comparée à la fumée de cigarette. Nous n’exposons donc pas notre entourage et nos proches à un quelconque risque.

Nous vous conseillons vivement de laisser votre matériel de vapotage hors de portée des enfants. Cependant, une norme a été mise en place (ISO 8317) sur les e-liquides prouvant que l’emballage refermable est résistant à l’ouverture par les enfants. C’est une norme qui rassure malgré la vigilance qu’il faut avoir à ce sujet.

"Le matériel de vapotage est dangereux et peut exploser à tout moment !"

Cette idée reçue est fausse. Pourquoi ?

Pour contextualiser un peu la chose, ce n’est pas la cigarette électronique qui est dangereuse, mais bien sa batterie et/ou l’accu contenu dans certaines vapes, tout comme la batterie de votre ordinateur ou de votre smartphone par exemple. La quasi-totalité des “explosions” recensées sont dues à une mauvaise utilisation du matériel et/ou de mauvaises pratiques telles que laisser sa batterie en plein soleil par exemple ou transporter son accu à même la poche sans boîte de protection ou rangement spécifique.

Vous avez sûrement dû déjà entendre via le biais de certains médias des explosions dramatiques ayant engendré des blessures ou autres sévices, cela est vrai pour les raisons que nous venons de vous explicités.

Si vous voulez en savoir plus sur les conditions de transport des accus et/ou les bonnes pratiques à adopter pour vos batteries, vous pouvez consulter nos fiches produits ou nos guides “Tout comprendre sur les accus et recharges amovibles” et “Cigarette électronique à l'étranger et voyage en avion”.

"La vape est à moindre coût comparé au tabac"

Cette idée reçue est totalement vraie ! En moyenne, un fumeur moyen va dépenser entre 130 et 150 CHF pour ses paquets de cigarettes contre un budget moyen de 20 à 100 CHF par mois pour un vapoteur.

Pour rentrer dans le détail et illustrer nos propos, voici quelques exemples :

Le nombre moyen de cigarettes fumées par jour par un fumeur moyen en Suisse est de 10 cigarettes, soit 1 paquet tous les deux jours (prix de référence : 8,8 CHF). Pour un mois, le budget moyen d’un fumeur serait donc de 132 CHF, plus pour les plus gros fumeurs.

Concernant la vape, admettons qu’un vapoteur et/ou vapoteuse a déjà acheté(e) son kit cigarette électronique en amont et qu’il/elle souhaite se réapprovisionner régulièrement en eliquides (en moyenne 5,9 CHF pour un format 10 ml) et en résistances (13,5 CHF en moyenne) sachant qu’un 10 ml lui dure 4 jours et qu’une résistance lui durent 2 semaines (paquet de 3 à 5 unités). Le budget moyen de ce vapoteur lambda serait donc de 50 CHF environ, soit une économie de 82 CHF comparé à la cigarette classique !

"La Vape incite les jeunes à fumer"

Nous vous rappelons dans un premier temps que la vape est interdite à la vente aux personnes mineures (-18 ans).

Selon plusieurs études réalisées en 2017 et 2020, “l’effet passerelle” de la cigarette électronique à la cigarette traditionnelle n’existe pas.

Selon l’INSERM (étude réalisée chez nos voisins en France) :

  • 81 % des adolescents ayant testé la vape ne sont pas fumeurs quotidiens à 18 ans
  • 43 % des Français de 17 à 18 ans ayant vapé n’ont jamais fumé de cigarettes
  • Réduction de 42 % du risque d’être fumeur à 18 ans pour ceux qui ont essayé la vape avant la cigarette

Chez Freevap, nous mettons un réel point d’attention à la majorité légale de nos clients en interdisant toute inscription de compte ou d’accès au site aux personnes mineures. En cas de doute, nous nous réservons le droit de demander une preuve de majorité. Nous mentionnons également sur toutes les pages de notre site web que la vape et/ou la consommation de puffs, e-liquides ou toutes formes de produits de vapotage contenant ou non de la nicotine est formellement interdite aux personnes n’ayant pas 18 ans.

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